Avec le réchauffement, il faut s'attendre à des changements que vous devez anticiper si vous ne voulez pas être pris de court et faire comme moi: vous pré-adapter. C'est la cool attitude que je conseille aux stations de sports d'hiver si elles ne veulent pas disparaître des vacances de Noël.
Avec l'arrêt de la production de neige dans les nuages, les canons n'arriveront pas à satisfaire la demande de toutes les pistes de descente, d'autant qu'il faudrait l'étaler sur un tapis réfrigéré dont on imagine les frais d'installation: aller à la neige reviendrait aussi cher qu'aller sur la lune.
La solution passe par une modification du paysage et un changement des habitudes.
Il faut niveler les pentes glissantes pour en faire des lacs de montagne et remplacer le ski de descente par du ski nautique. La reconversion sera facile: les pelleteuses remplaceront les dameuses, les moniteurs de ski n'auront qu'à apprendre à nager et feront des maîtres-nageurs très présentables. Les tremplins seront raccourcis en plongeoirs.
Les bénéfices pour la société seront considérables: disparition des fractures et des traumatismes crâniens, arrêt des avalanches meurtrières avec la fin du hors piste. Il n'y a que les chirurgiens, les brancardiers, le ambulanciers qui ne seront pas contents de perdre les victimes du ski à la montagne. Heureusement pour eux, avec le succès du ski nautique, les noyades, les hydrocutions, les percussions par excès de vitesse leur assureront un train de vie qui leur fera ne pas regretter le bon vieux temps où il y avait de la neige à la montagne.
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