Les branches qui s'agitent dans mon arbre sous un vent tempétueux ressemblent aux baguettes d'un millier de chefs d'orchestre qui, saisis d'une folie gestuelle, battraient l'air sans se soucier de la partition dont elles auraient oublié les arpèges. Les instruments, réduits à ceux à vent aidés d'une batterie redoutable, ne savent plus à quelle baguette se vouer.
Le résultat est un grondement confus avec des variations incongrues. Le tout dégage cependant une certaine harmonie, une force diffuse avec, en arrière fond, des éclairs qui s'accompagnent de coups de tonnerre.
Tout çà est conforme aux prévisions météo qui avaient prévu un temps venteux avec un risque d'orage.
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