Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


vendredi 9 février 2018

LES GUERRES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Hier, les guerres finissaient  par s'arrêter, même si elles duraient cent ans. La paix était toujours victorieuse. Elle gagnait la bataille pour des raisons diverses:
  • défauts de munitions;
  • manque de combattants;
  • retour de la raison ( rarement);
  • miracle (jamais);
  • changement de gouvernement, de la politique guerrière;
  • retournement d'alliance;
  • suicide collectif de l'État-Major  (jamais).
Aujourd'hui, les guerres ont été remplacées par des guérillas, souvent urbaines, parfois mixtes: urbaines et champêtres. Moins encadrées, moins structurées, elles font plus de victimes civiles que militaires. Les guérillas et les guérilleros plus tacticiens que stratèges bousculent les règles établies par les académies militaires et les écoles de guerre.

Les batailles sont moins rangées, les attaques se font volontiers en ordre dispersé. Les résultats sont mitigés, difficiles à évaluer. Ce sont les civils qui sont les plus exposés, car les insurgés se font volontiers exploser. Les victimes sont de ce fait plutôt collatérales. Les militaires n'interviennent qu'en deuxième recours: pour contenir le désordre, établir un périmètre de sécurité et ramasser les débris.

La guérilla n'est jamais joyeuse comme savaient l'être les belles guerres d'autrefois, les massacres se faisaient en dentelle, la fleur à l'arquebuse et l'on mourait en chantant au son du clairon et du canon.
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