Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


dimanche 28 avril 2013

AVIS À LA POPULATION

Rilleurs, Rilleuses,

Vous êtes conviés, comme chaque année à la même époque depuis que la tradition existe, à notre fête du printemps.

Fête du son et des semailles, du renouveau, c’est la fête des fleurs, des fruits, des légumes, du plaisir, de la musique.

C’est elle qui ouvrira le bal et on commencera, comme d’habitude, par le concert de mademoiselle Ducretet de Thomson, notre secrétaire de mairie qui vous fera vibrer en interprétant, aux grands orgues de l’église paroissiale, le Printemps, un extrait des 4 saisons de Vivaldi.

Après cet hommage mérité dont nous remercions par avance la talentueuse mademoiselle Ducretet de Thomson, nous nous transporterons sur la grande place de la Mairie où, devant le monument aux morts, l’orphéon municipal au grand complet, sous la direction de son chef, Bernard Brillant, notre valeureux garde-champêtre sans peur ni reproche, livrera sa version bucolique du Sacré du Printemps du regretté Igor Moussorgski.

Après votre tonnerre d'applaudissements, nous gagnerons le terrain de sport pour entendre l'Hymne à la Joie. Merci à ce grand bonhomme que fut monsieur Beethoven. Point n’est besoin de rappeler tous ses succès. Ce serait faire de la peine à ceux qui n’en ont pas eus autant. Nos trois chorales, pour une fois réunies, fondront leurs voix. Elles seront soutenues par un fond musical que nous devrons aux solistes de l’orphéon municipal. J’adresserai d’abord un salut paternel au chœur des enfants de l’école primaire. Je dirai merci à la chorale des demoiselles de Rillé. Nous vous soutenons, mes chéries, dans votre combat contre le célibat. Enfin, merci à mes compagnons de lutte de la boule de fort d’avoir bien voulu interrompre leur tournoi hebdomadaire, pour mêler leurs voix mâles à celles cristallines de nos chérubins et à celles pointues de nos catherinettes.
Rions, que la fête commence !          

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