Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mardi 19 mars 2013

GREFFE GÉNÉRALE

L’incapacité du pouvoir en place à trouver une solution aux problèmes résulte d’une infirmité du chef de l’État qui associe cécité, surdité et insensibilité. Le chef du gouvernement souffre du même syndrome. Les membres du gouvernement ainsi que ceux de la majorité en sont également frappés.
 
 
Le chef de l’opposition et tous ses membres sont victimes de la même maladie incurable car aux mêmes endroits ils ont eu les mêmes symptômes.
 
 
Le traitement devrait être radical et une amputation générale des membres responsables devrait s’accompagner d’une décapitation du sommet.
 
 
Le remplacement des parties malades supposerait que le pays dispose de greffons en quantité suffisante pour pallier les parties défaillantes.
 
 
Le spécialiste mondialement reconnu comme était le plus qualifié dans la greffe de têtes, membres supérieurs et inférieurs, capable de donner du cœur à un sans-cœur, de rendre intelligent un idiot, de faire d’un sous-doué un surdoué, qui, d’un cul-de-jatte, a fait le champion du monde du triple saut, etc. nous a déclaré être prêt à se mettre au travail. Le problème est, comme toujours, celui des donneurs. La diminution catastrophique - confinant à la disparition certains week-ends – des accidents de la route, suite à la mise en pratique récente des mesures élémentaires de protection des piétons, des cyclistes, des automobilistes et des gardiens de la paix a tari la filière des têtes, des bras et jambes cassés mais réparables qui alimentaient l’industrie des greffes et les sous traitants. La mortalité, un instant requinqué par les suicides collectifs liés au chômage de masse dans les industries concernées, a brusquement cessé à la disparition des candidats.
 
 
Aujourd’hui le problème est quasi-insoluble. Les équipes performantes ont perdu leur habilitation faute de pièces de rechange. Les donneurs offrent des produits qui sont de mauvaise qualité, même s’ils courent les rues, les ruelles et même les grands boulevards : tuberculeux, dénutris, alcooliques, drogués, syphilitiques, sidaïques…
 
 
Les chinois dominent, là encore, le marché. Les mises à mort sont quotidiennes. Il leur suffirait de ne plus donner le coup de grâce dans le cerveau pour fournir des têtes en bon état et en quantité suffisante.
 
 
Mais, imaginez le président de la République exprimant ses vœux de Nouvel An en mandarin… Cela demanderait une véritable révolution culturelle. Quand on connaît l’allergie des français aux langues étrangères on peut douter qu’elle soit possible.
 
 
L’échec, on se rappelle, des prétentions de Mme Lagarde ou Mr Strauss-Kahn, était dû, pour une petite part, à des raisons judiciaires mais, surtout, à leur bilinguisme.
 
 
Même un fils d’immigré de première génération ayant oublié la langue paternelle n’a pas réussi à se faire réélire. C’est dire la force du rejet ! Une tête chinoise au sommet, et un P.M. qu’on n’arriverait pas à distinguer du P.R. auraient du mal à se faire entendre et leur discours tomberait dans le vide. Des ministres et des parlementaire dont l’habilité à jongler et à sauter rendrait jaloux les artistes du Cirque de Pékin, transformerait l’hémicycle en Piste aux étoiles et la représentation parlementaire perdrait beaucoup de son sérieux.
 
 
Non, je vous le dis, nous sommes dans l’impasse !

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