Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 9 mars 2013

ET LA POÉSIE FUT

Au commencement, la sensation qui donna le sentiment de chaleur et de froid créa une impression de confort. Elle variait selon qu’on allait du glacé au brûlant. La notion de température ainsi établie donna une échelle de valeurs qui permit à l’idée de s’implanter dans le cerveau qu’on pouvait varier le plaisir d’être couvert ou découvert en s’habillant plus ou moins.
Leur enchaînement s’ordonna dans une pensée qui, s’habituant à se développer finit par se coordonner avec d’autres perceptions du senti, du goûté, du palpé, du vu et de l’entendu.
À la fin, à force de se brûler, de se geler, d’écouter, de voir et de tout mélanger on arriva à se rappeler, à apprendre, à lire, à écrire… la poésie fut.

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